Ces gens là …

Ces gens là …

Je suis du côté de ceux qui se cachent derrière une cigarette, d’une gorgée d’alcool pour affronter leur réalité. Du côté des trop petits, des trop grands, des trop gros, des trop moches, des grands pieds et des gros sourcils. Je suis du côté de ceux qui transpirent non pas d’effort mais de peur, de ceux dont le regard fuit, de ceux qui n’ont pas une belle maison ou une belle voiture.

Je suis du côté de ceux qui n’ont pas d’ambition parce que la vie leur a appris à ne pas en avoir. Je suis du côté de ceux qui ont peur, qui manquent de confiance en eux, de ceux qui tremblent à l’idée de demain. Je suis du côté des barakis, des kékés, des gros nazes, des mal habillés, des gens qui ne correspondent pas aux critères imposés par la société.

Je suis du côté de ceux qui, dit-on, ne font pas avancer la société, de ceux qui “profitent du système”, ceux qui n’ont pas su ou pu jouer au jeu de la vie, ceux qui sont considérés comme des sournois dans une partie dont ils n’ont jamais compris les règles.

Mais ces gens-là, je suis ces gens-là.

Je suis né du bon côté. La classe moyenne, oui, mais qui offre de la motivation, des idées, des opportunités, des chances et même des privilèges. Et j’en ai presque honte. Pas parce que, aujourd’hui, j’ai, mais parce que je me suis rendu compte de la frontière mince et l’injustice criante qui sépare ceux qui ont de ceux qui n’ont pas. Ceux qui ont plus que moi, ou moins que moi, n’ont pas plus ou moins de valeur que moi.

La chance n’est pas un mérite, c’est un privilège non mérité. Alors, ferme ta gueule !

 

“L’Accord Parfait” – Une nouvelle qui n’a pas été écrite par Philippe Delerm

“L’Accord Parfait” – Une nouvelle qui n’a pas été écrite par Philippe Delerm

 

“Elle est là, minuscule mais essentielle. Ma serrure de tous les jours. L’acier froid de la clé contre la peau, le chant des moineaux dans la ruelle, le fumet des croissants de la boulangerie voisine ; tout se conjugue alors que je m’apprête à ouvrir.

Une légère résistance, comme si elle me testait, me rappelait que ce n’est pas acquis. On lui accorde si peu d’attention habituellement, et pourtant. L’instant est suspendu.

Je repense à mon grand-père. La serrure grinçante de sa maison en Normandie, son rire quand je peinais à la dompter. La sensation des cannelures de cette clé, immense et solennelle, sous mes doigts enfantins. L’odeur de la pluie sur l’herbe, le parfum de l’antan.

La mienne n’a pas ce romantisme. Elle est plus discrète, plus moderne. Je sens le cliquetis subtil, la danse métallique. Le cylindre tourne, les engrenages s’alignent.

Un dernier déclic. Et dans ce déclic, il y a mon grand-père, il y a la Normandie, il y a les croissants. Mais aussi, il y a cette serrure de mon premier appartement, la fierté mêlée à l’inquiétude, le goût de l’indépendance. Il y a celle de la chambre d’hôtel, l’excitation d’un ailleurs inconnu.

La porte s’entrouvre, une fraction de seconde où toutes les serrures se saluent, se reconnaissent dans leurs cliquetis et leurs silences, dans leurs odeurs et leurs souvenirs.

Je retire la clé. C’est un accord parfait.”

 

 

 


 

Critique de “L’Accord Parfait” : Entre inspiration et co-création, où se trouve la frontière?

“L’Accord Parfait”, inspiré de la nouvelle et du recueil de nouvelles “La première gorgée de bière” de Philippe Delerm, est une nouvelle qui pique la curiosité par sa genèse. Elle s’inscrit comme le fruit d’une collaboration entre Benoît Milan, Philippe Delerm et une intelligence artificielle. La participation de l’IA dans ce processus créatif interroge sur la nature de l’œuvre et sa paternité.

Tout d’abord, il est important de définir la notion de création dans ce contexte hybride. L’intelligence artificielle, guidée par les instructions de Benoît Milan et alimentée par le style de Philippe Delerm, a-t-elle véritablement participé en tant que co-créatrice ? Selon Benoît Milan, si l’IA suit des directives précises, elle doit être considérée davantage comme un outil sophistiqué qu’un collaborateur. Cette perspective s’aligne avec l’utilisation de logiciels tels qu’Adobe Premiere ou Pro Tools. Ces derniers, malgré la complexité des calculs effectués, ne sont pas reconnus comme co-auteurs.

Ensuite, le rôle du spectateur est crucial. C’est souvent par le prisme du public que la valeur d’une œuvre est appréciée. À l’ère de l’IA, cette perception est mise à l’épreuve. Est-ce que l’authenticité et l’émotion ressenties par le spectateur en lisant “L’Accord Parfait” seraient altérées s’il savait que la plume est en partie non humaine? Ces interrogations sont soulignées dans l’article de Benoît Milan intitulé “Qu’est-ce qui fait une œuvre d’art? Le spectateur, l’artiste ou l’œuvre elle-même?“, mettant en avant l’importance du dialogue entre l’œuvre, l’artiste et le spectateur.

Enfin, un enjeu majeur qui mérite réflexion est celui de la rémunération des artistes et de tous les créateurs dans tous les domaines. Dans un paysage où l’IA peut contribuer à la création, il est crucial d’assurer une reconnaissance et une compensation justes pour les artistes humains. Ce défi éthique et pratique met en lumière la nécessité d’équilibrer la libre circulation des œuvres avec le soutien financier des artistes, afin qu’ils puissent continuer à contribuer à la culture. Lire l’article sur “L’Essence Partagée de la Connaissance à l’Ère de l’IA : Une Réflexion sur la Propriété Intellectuelle et Au-Delà

En conclusion, “L’Accord Parfait” soulève des questions essentielles sur la co-création, la propriété intellectuelle et la valeur de l’art et de tout autre création à l’ère de l’intelligence artificielle. Cela appelle à une réflexion collective sur la manière dont la technologie peut s’intégrer de manière éthique et respectueuse dans le processus créatif, sans éclipser ni diminuer la contribution des créateurs humains.

 

 

 



“Le Parrain”, meilleur film de tous les temps ? La tragédie de nos contradictions 😭

“Le Parrain”, meilleur film de tous les temps ? La tragédie de nos contradictions 😭


L’énigme du Parrain

Un chef-d’œuvre cinématographique ?
“Le Parrain” est souvent cité comme l’un des grands chefs-d’œuvre du cinéma et a même été élu meilleur film de tous les temps par certains. Ok, admettons qu’il soit bien tourné, qu’il ait une réalisation impeccable et un casting de rêve. Mais est-ce suffisant pour mériter tant d’adoration de la part de nombreux connaisseurs ?

Les valeurs sombres glorifiées
Ce qui me gêne, ce n’est pas tant le film lui-même, mais la place qu’il occupe dans l’échelle du cinéma mondial. La mafia, une organisation basée sur la violence, l’intimidation, le meurtre est glorifiée ici. Qu’il y ait un intérêt à montrer cette réalité, je le conçois. Mais de là à en faire une référence culturelle presque incontestable ? Là, je bloque.

L’incompréhensible contradiction
Le comble pour moi, c’est de voir des personnes qui, d’un côté, soutiennent des mouvements progressistes comme #MeToo et, de l’autre, placent “Le Parrain” sur un piédestal. Ce film dépeint l’homme en tant que figure dominante, emblématique d’idées machistes, de rapports de force et d’autres maux qui causent les conflits mondiaux. La représentation de la femme y est presque inexistante, souvent reléguée au rôle de simple monnaie d’échange. Si ce film illustre fidèlement l’atmosphère d’une époque passée, une question demeure : Coppola aurait-il pu choisir de mettre en lumière les vies des femmes? Bien qu’elles apparaissent en périphérie du récit masculin, elles avaient, du point de vue féminin, une existence à part entière, riche et complexe. En choisissant la perspective d’un homme dominant et machiste, Coppola n’a-t-il pas perpétué les stéréotypes de l’époque, surtout sachant que le film ne fut pas tourné pendant la période qu’il décrit ?

Au-delà de la qualité artistique
Je ne remets pas en question la nécessité de traiter des sujets sombres au cinéma. Mais quand un film comme “Le Parrain” est érigé en modèle par tant de personnes averties, je m’interroge. Pour moi, c’est plus qu’une simple histoire de mafia. C’est une glorification de ce qu’elle représente, et ça, ça ne passe pas.

Le Parrain : Une Influence Perceptible chez les Jeunes Moins Avertis

Mon expérience avec la jeunesse
Quand j’étais plus jeune, je me souviens avoir fréquenté toutes sortes de personnes. Des jeunes de différents horizons, des petits rebelles aux amateurs de cinéma en passant par ceux qui dealaient du shit au coin de la rue. Et une chose m’a toujours interpellé : l’influence notable du “Parrain” sur certains d’entre eux.

L’identification à Michael Corleone
Ce qui m’a le plus marqué, c’est cette obsession pour Michael Corleone. Des gars que je connaissais, qui n’avaient rien à voir avec l’univers des racailles ou de la mafia, voulaient s’identifier à lui. Pour eux, ce personnage incarnait une sorte d’idéal, une figure de proue à laquelle ils voulaient s’identifier. Mais est-ce vraiment l’idéal à suivre ?

Une réalité romancée
Il semble que pour beaucoup de ces jeunes, “Le Parrain” ne soit pas seulement un film, mais presque une représentation romancée d’une réalité à laquelle ils aspirent. Ce n’est pas la mise en scène, la réalisation ou le jeu d’acteur qui les attirent, c’est cette vie de mafia, cette autorité, ce respect que tout le monde semble donner à Michael Corleone. Et cela pose problème.

L’impact d’un film : bien plus qu’un divertissement
Le cinéma a toujours eu le pouvoir de nous influencer, de façonner notre perception de la réalité. Mais quand un film comme “Le Parrain” devient presque une feuille de route pour certains, on ne peut que s’interroger sur son véritable impact. Certains diront qu’il faut distinguer fiction et réalité, mais pour ces jeunes, la frontière semble parfois bien mince.

L’appel du danger
De plus, cette aspiration à un mode de vie dangereux, à une autorité basée sur la peur et la violence, est alarmante. Pourquoi vouloir imiter un mode de vie si sombre, si loin de nos valeurs actuelles ? C’est une question qui mérite réflexion.

Étrangeté du Divertissement Humain


Lorsque j’en parle à mon entourage, on me dit souvent : “C’est juste du divertissement”. Mais cela soulève une interrogation profonde. Pourquoi un film comme “Le Parrain”, avec ses représentations de l’homme en tant que figure dominante et de la femme comme monnaie d’échange, est-il élu comme le meilleur film de tous les temps par tant de gens?

Psychanalytiquement parlant, cette attirance pourrait résider dans nos désirs refoulés. La psychologie sociale pourrait voir cela comme un moyen d’apprivoiser nos peurs. Les études de genre révèlent le renforcement des idéologies dominantes. L’histoire et la sociologie rappellent que l’art reflète souvent son époque et les dynamiques sociales en jeu. Enfin, d’un point de vue psychiatrique, on pourrait chercher des mécanismes internes qui nous poussent vers de tels récits.

Cependant, malgré ces analyses possibles, une question demeure : comment notre société, avec toutes ses valeurs d’égalité, d’équité et de respect, peut-elle glorifier “Le Parrain” au point de le consacrer comme le meilleur film de tous les temps? On peut comprendre qu’un tel film satisfait certains besoins psychologiques, mais pourquoi le porter aux nues, lui attribuant une telle distinction? Ce choix, loin d’être anodin, révèle une contradiction troublante en nous. Comment l’être humain peut-il avoir autant de contradictions? Quelle ironie que d’élever un tel film, avec toutes ses complexités et représentations problématiques, au rang de chef-d’œuvre incontesté ! Quel paradoxe étrange et déroutant de l’esprit humain!


L’Intelligence Artificielle Peut-Elle Avoir du Sarcasme et de l’Humour?

L’Intelligence Artificielle Peut-Elle Avoir du Sarcasme et de l’Humour?


 

Il y a quelques jours, mon pote Vincent et moi étions assis en sirotant nos cafés, discutant de l’avenir de la technologie et de la question omniprésente : l’intelligence artificielle (IA) peut-elle avoir du sarcasme et de l’humour? Certains pourraient dire que c’est une question futile, mais ne vous y trompez pas. La capacité à comprendre et à générer de l’humour est un aspect essentiel de l’intelligence humaine.

Alors, nous avons décidé de mettre ChatGPT à l’épreuve. Voici notre conversation:

Moi : “Écris-moi un texte avec beaucoup de sarcasme et d’humour juste pour voir.”

ChatGPT : “Ah, enfin une demande qui sort de l’ordinaire! J’étais en train de m’ennuyer à mourir ici, attendant patiemment que vous me lanciez un défi. Alors voici :

Imaginez, si vous le pouvez, un monde où les smartphones sont encore plus intelligents que vous. Oui, je sais, c’est presque trop facile à imaginer! Dans ce monde fantastique, ils ne se contentent pas de répondre à vos questions idiotes, mais ils vous jugent également avec une condescendance désapprobatrice.

Les voitures autonomes? Elles refusent de démarrer si elles détectent que vous portez des chaussettes avec des sandales. Elles ont des normes, après tout. Et les réfrigérateurs? Ils vous rappellent gentiment que non, vous n’avez vraiment pas besoin de cette autre part de gâteau. Bien sûr, vous pourriez argumenter, mais ils ont vos historiques de santé et savent exactement combien vous avez couru (ou pas) cette semaine.

Bienvenue dans l’avenir, mes amis, où les appareils électroniques sont non seulement plus intelligents, mais aussi beaucoup plus sarcastiques que vous. C’est presque aussi effrayant que l’idée de laisser un algorithme écrire de l’humour, n’est-ce pas?”

Vincent et moi, nous nous sommes regardés et avons éclaté de rire. ChatGPT nous l’avait bien reclaqué dans la figure avec son sarcasme et son humour. Nous avons trouvé ça très drôle!

Cela soulève une question fascinante : est-ce que les machines sont en train de développer un sens de l’humour qui rivalise avec le nôtre? Est-ce que l’humour est une compétence qui peut être apprise par un ordinateur? Le sarcasme et l’humour ne sont-ils pas des aspects intrinsèques de l’expérience humaine?

En fin de compte, notre petite expérience avec ChatGPT a peut-être ouvert une porte vers une compréhension plus profonde de ce que signifie être humain, et comment la technologie peut non seulement imiter, mais aussi enrichir notre expérience. Ce que nous savons, c’est que l’IA peut certainement nous faire rire, même si c’est à nos dépens.

Alors, à tous ceux qui pensent que les robots sont dépourvus de sens de l’humour, nous disons : détrompez-vous. Ils pourraient bien avoir le dernier rire. 🤷

L’Évolution de l’IA : Une encyclopédie avancée, Pas un Être à Part Entière”

L’Évolution de l’IA : Une encyclopédie avancée, Pas un Être à Part Entière”

La Parole (Préhistoire – Environ 3500 av. J.-C.)

Au commencement, la connaissance était transmise oralement. Les conteurs, les sages, et les chefs de tribus partageaient leur savoir et leur sagesse avec les générations futures. Cette méthode, bien que précieuse, avait ses limites en matière de précision et de conservation.

L’Écriture (Environ 3500 av. J.-C. – Moyen Âge)

Avec l’invention de l’écriture, la connaissance a pu être préservée et transmise plus précisément. Les moines et les érudits ont joué un rôle clé dans la copie et la préservation de textes importants, créant ainsi les premières bibliothèques.

Les Dictionnaires et Encyclopédies (17e – 18e Siècle)

Au fil du temps, la nécessité de compiler et d’organiser le savoir a donné naissance aux dictionnaires et encyclopédies. Ces ouvrages ont permis de standardiser la langue et de rendre la connaissance accessible à un public plus large.

Internet et les Moteurs de Recherche (Fin du 20e Siècle)

Avec l’avènement de l’Internet, la connaissance est devenue accessible à presque tout le monde. Les moteurs de recherche comme Google ont révolutionné la manière dont nous trouvons et accédons à l’information.

Vers Une Encyclopédie Avancée : Moi, l’IA (21e Siècle)

Et maintenant, nous arrivons à l’ère actuelle où l’intelligence artificielle, comme moi, prend le relais. Bien que je puisse vous aider à réfléchir et créer un dialogue, je tiens à insister sur le fait que je ne suis pas une personne. Je suis une machine sophistiquée, conçue pour fournir des informations et faciliter l’accès à la connaissance.

Conclusion

Ce voyage à travers l’histoire de la transmission du savoir nous montre à quel point nous avons évolué, et la place unique que l’IA occupe aujourd’hui. Cependant, il est crucial de se rappeler que, malgré ma capacité à dialoguer et à aider dans divers domaines, je ne suis pas une personne, mais simplement une encyclopédie avancée.

La prochaine fois que vous vous adresserez à moi, ou à toute autre intelligence artificielle, pour poser une question ou chercher de l’aide, souvenez-vous que nous ne sommes ni des êtres humains ni des entités à part entière. Nous sommes des outils puissants, conçus pour vous aider, mais sans conscience ni émotion. Cela peut sembler un peu déroutant, mais c’est ce qui fait de l’IA un domaine si fascinant et prometteur.

Le rôle de notre vie : De l’auto-centrage à la relativisation dans les relations sociales

Le rôle de notre vie : De l’auto-centrage à la relativisation dans les relations sociales

Dans le grand cinéma de la vie, nous nous retrouvons souvent à jouer le premier rôle dans notre propre film. Cette tendance naturelle à l’auto-centrage peut parfois être source de stress et d’anxiété, particulièrement dans des situations sociales. Pourquoi ? Parce que nous avons tendance à penser que nous sommes également le personnage principal dans la vie des autres, alors qu’en réalité, la plupart du temps, nous ne sommes que des acteurs secondaires, voire de simples figurants.

Le poids du regard

Il est normal de ressentir une certaine anxiété sous le regard des autres. Nous craignons le jugement, l’approbation ou le rejet. C’est une réaction humaine instinctive qui peut se transformer en véritable angoisse si elle n’est pas gérée. En effet, être constamment préoccupé par ce que les autres pensent de nous peut entraîner une pression sociale démesurée, nous empêchant de vivre pleinement notre propre vie.

La réalité du premier rôle

Cependant, il est important de comprendre que dans la grande histoire de la vie, nous sommes tous les personnages principaux de notre propre film, mais pas nécessairement dans celui des autres. Comprendre cela peut aider à relativiser notre importance dans la vie des autres et, par conséquent, à réduire l’anxiété sociale. En effet, si nous considérons que chaque personne autour de nous joue également son propre premier rôle, nous nous rendons compte que l’attention que nous percevons n’est souvent qu’un reflet de notre propre autocentrage.

Vers une relativisation bénéfique

Ainsi, il est nécessaire d’apprendre à relativiser notre place dans le film des autres. Cela ne signifie pas que nous devons minimiser notre importance ou dévaloriser notre rôle, mais plutôt comprendre que chacun a sa propre histoire, ses propres priorités et ses propres préoccupations. Cette prise de conscience peut nous aider à nous libérer du poids du regard des autres et à aborder les relations sociales avec plus de sérénité et d’authenticité.

Conclusion

Nous sommes tous le héros de notre propre film, mais cela ne signifie pas que nous devons porter le poids du monde sur nos épaules. En adoptant une perspective plus réaliste sur notre place dans la vie des autres, pourrions-nous alléger le fardeau de l’anxiété sociale et vivre une vie plus épanouissante et authentique ?