Dans l’ère actuelle de l’information et de l’intelligence artificielle, l’analyse des données a pris une importance accrue. Des champs de recherche tels que les études comparatives sur les risques ont trouvé une nouvelle impulsion, grâce à la puissance des algorithmes d’apprentissage machine et des modèles linguistiques comme ChatGPT. L’objectif de cette étude est de comparer deux activités que nous ne penserions pas généralement à comparer : le parapente et la conduite automobile.

Risques absolus : Les statistiques de base

Les statistiques sur les accidents de voiture sont profondément ancrées dans nos esprits, en raison de leur omniprésence dans les médias et les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 1,35 million de personnes meurent chaque année dans des accidents de la route dans le monde entier (chiffres de 2018), soit un taux de mortalité de 18,2 par 100 000 habitants[1]. En France, selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), en 2019, il y avait 3 244 tués sur les routes, soit environ 49 tués par million d’habitants[2].

Par contraste, les chiffres concernant les accidents de parapente semblent bien moins inquiétants. En moyenne, pour 100 000 vols en parapente, on pourrait s’attendre à un décès[3].

[1]: Rapport mondial de l’OMS sur la sécurité routière 2018.
[2]: Bilan 2019 de l’ONISR sur la sécurité routière en France.
[3]: Statistiques sur les accidents de parapente recueillies à partir de diverses sources.

Risque relatif : une vision plus nuancée

Pourtant, lorsqu’on se penche sur le risque relatif – c’est-à-dire le risque d’accident en fonction du temps passé à pratiquer l’activité – la situation peut sembler différente. La conduite automobile est une activité que la plupart des gens pratiquent quotidiennement et pendant des heures, tandis que le parapente est généralement une activité occasionnelle.

Imaginons que nous avons 100 000 personnes qui conduisent des voitures et 100 000 personnes qui font du parapente pendant une heure. Selon les chiffres que j’ai mentionnés précédemment, il pourrait y avoir un décès pour 100 000 vols en parapente. D’autre part, pour la conduite, si on se base sur les chiffres de l’ONISR pour la France en 2019 (49 décès par million d’habitants), en supposant une répartition uniforme des décès sur l’année et que chaque personne conduit une heure par jour, cela donne environ 0,000049 décès par heure de conduite par personne. Ainsi, en termes de risque de décès par heure d’activité, la conduite apparaît moins risquée que le parapente.

Une analyse plus approfondie : Contexte et facteurs influençant les risques

Pour comprendre véritablement la nature des risques associés à la conduite et au parapente, il est nécessaire d’aller au-delà des chiffres bruts et de prendre en compte le contexte et les divers facteurs qui peuvent influencer ces risques.

Contrairement à la conduite, le parapente est généralement une activité choisie, souvent pratiquée par des individus ayant reçu une formation spécifique. Ceux qui choisissent de faire du parapente sont généralement très conscients des risques inhérents à leur activité et prennent des précautions en conséquence, notamment en évaluant attentivement les conditions avant chaque vol.

D’un autre côté, la conduite automobile est souvent une nécessité quotidienne plutôt qu’un choix. Il en résulte une diversité de conducteurs, y compris des personnes inexpérimentées, des conducteurs âgés aux capacités réduites et des conducteurs sous l’influence de substances altérant leur conduite. Ce large éventail de facteurs contribue à augmenter les risques associés à la conduite.

Cependant, il est important de souligner que les données disponibles actuellement ne nous permettent pas d’ajuster les statistiques pour prendre en compte ces différences. Cela implique que, bien que nous puissions obtenir une image générale des risques associés à ces activités, une comparaison précise et ajustée est hors de portée avec les informations dont nous disposons actuellement.

Néanmoins, sur la base des estimations disponibles, nous constatons que le risque brut de décès par accident de voiture semble être plus élevé que celui associé au parapente. Pourtant, ce constat ne tient pas compte des variations individuelles en termes de comportement, de compétence, de préparation et d’autres facteurs de risque.

La prise de décision concernant la participation à une activité donnée nécessite une évaluation individuelle des risques associés. Cette évaluation devrait inclure une compréhension des chiffres disponibles et du contexte dans lequel ces activités sont généralement pratiquées. C’est dans cette optique que le concept de risque relatif prend toute son importance.

Conclusion : alors pourquoi ?

Notre étude comparative entre le parapente et la conduite automobile peut sembler, de prime abord, un peu surréaliste. Après tout, comment pourrions-nous comparer deux activités aussi diamétralement opposées ? Mais en réalité, ce n’était qu’un prétexte pour explorer la différence entre le risque absolu et le risque relatif, et pour montrer comment l’intelligence artificielle peut nous aider à mener rapidement des études exploratoires sur des sujets divers et variés, sans avoir à mobiliser d’énormes ressources.

Cependant, il faut toujours garder à l’esprit que les sources sont essentielles et que chaque statistique, chaque chiffre, doit être interprété avec précaution. Après tout, avec le bon ensemble de données, on pourrait montrer une corrélation entre la consommation de fromage et le taux de divorce, et conclure hâtivement que manger du fromage cause les divorces. C’est une petite blague, bien sûr, mais elle souligne à quel point il est important de comprendre ce que les chiffres signifient réellement.

Alors, chers lecteurs, quelle comparaison aimeriez-vous voir ensuite ? Peut-être aimeriez-vous explorer les coïncidences curieuses ou les corrélations étranges ? Ou peut-être avez-vous des idées plus sérieuses ? Et rappelez-vous, l’intelligence artificielle est là pour nous aider mais peut aussi nous emmêler dans des études farfelu.